Pour la grande majorité d’entre nous, la mort est un sujet hyper-sensible. Voire carrément tabou. Et ce qui peut graviter autour, à savoir les obsèques, également. Pourtant, qu’il s’agisse de préparer ses funérailles de son vivant ou d’organiser celles d’un proche, il est essentiel de trouver le bon interlocuteur. Et le plus respectueux des personnes !
C’est pour cette raison que la MCRN a soutenu, dès sa création, la Coopérative Funéraire de Nantes. Il s’agit en effet d’une structure coopérative où conseil, accompagnement, qualité et éthique priment avant tout. Exactement comme à la mutuelle !
La mort, un sujet hyper-sensible !
La mort est un « dossier » très délicat à aborder d’un point de vue personnel. C’est aussi, plus prosaïquement, un marché très lucratif: il « pèse » plus de 3 milliards d’euros en France. Et, forcément, cela aiguise les « appétits ». Ainsi, juste pour information, le leader français du secteur (groupe OGF et sa marque PFG) est passé successivement sous « pavillon » américain, puis russe. Pour finalement tomber entre les mains d’un fonds de pension canadien ! C’est dire si l’activité, très rentable, attise les convoitises .
Un acteur local de l’ESS
Quand on prépare ses obsèques ou celles d’un proche, il est donc très réconfortant de savoir qu’on peut compter sur un acteur 100 % local, opérant dans la sphère de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), et à « la gestion désintéressée.» C’est le cas à Orvault, dans l’agglomération de Nantes, où trois femmes ont créé en 2016, la Coopérative Funéraire de Nantes.
Accompagnement, conseil et service personnalisé
Pour cette société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), « le décès d’un être humain ne doit pas être l’occasion d’une recherche de profit (…) mais plutôt d’offrir des services de très grande qualité, avec des pratiques commerciales humaines et respectueuses. » « Nous informons par exemple les gens que certaines prestations, qui font gonfler la facture, ne sont pas obligatoires, précise Sabine Le Gonidec, l’une des trois fondatrices. » La Coopérative Funéraire mise beaucoup sur le conseil, l’accompagnement et un service le plus personnalisé possible. Le tout avec une approche écologique et solidaire, associée à des tarifs compétitifs.
Soutenue par la MCRN
Il n’y a rien d’étonnant au fait que la MCRN ait soutenu le projet dès sa création. « La Coopérative Funéraire est utile socialement souligne Isabelle Ryo, directrice générale de la mutuelle nantaise. Ne pas faire d’argent sur la mort et ne pas profiter de la fragilité des familles nous parlent évidemment ! »
L’idée a fait son chemin dans d’autres villes où des coopératives funéraires fonctionnent déjà ou sont en cours de création: c’est le cas à Angers, Bordeaux, Dijon, Rennes et Strasbourg
Bon à savoir:
Il est possible de devenir membre de la coopérative en souscrivant une ou plusieurs parts sociales d’une valeur nominale de 20 €. C’est l’occasion de s’impliquer plus activement dans la vie et le développement de la coopérative. En devenant membre de la SCIC, on bénéficie également d’avantages.
Pour en savoir plus: www.cooperative-funeraire.fr
Tel: 02 85 52 38 39