Le marché de la cigarette électronique affiche une forme éclatante. Son usage a explosé et le verbe «vapoter » est même entré dans le dictionnaire en 2015, c’est dire ! Aujourd’hui, il y a encore beaucoup d’incertitudes quand à ses effets sur la santé. En revanche, il semblerait que la cigarette  électronique représente une aide pour cesser de fumer.

Les magasins spécialisés proposant des cigarettes électroniques, ou e-cigarettes, fleurissent dans les centres-villes. Et les français(es) sont de plus en plus nombreux à « vapoter », certains ayant complètement délaissé le tabac, d’autres « pratiquant » encore les deux.  Aujourd’hui, aucune étude scientifique sérieuse démontre que « vapoter » est sans effet sur la santé. Manque de recul, problème de méthodologie des études…de multiples raisons expliquent ce flou actuel autour de la dangerosité de la e-cigarette.

C’est quoi une e-cigarette?

Il s’agit d’un dispositif électrique, ayant peu ou prou la forme d’une cigarette, délivrant une fumée artificielle aromatisée et contenant ou non de la nicotine. On l’alimente avec des flacons de « e-liquides » contenant un composant de propylène glycol ou de glyrérol. Avec un choix d’environ 8000 parfums ! On sait aujourd’hui que les effets irritants ou toxiques des composants de l’e-cigarette sont nettement moins élevés que ceux du tabac. Mais de là à dire qu’elle est inoffensive…..

Une aide à l’arrêt

La e-cigarette n’est pas la panacée, l’idéal étant de cesser complètement de fumer ou de vapoter. Mais le point positif est toutefois que les « vapoteurs » diminuent leur consommation de tabac. C’est ce que révèle le Baromètre de Santé Publique France 2017. Depuis l’arrivée de la cigarette électronique en France, il serait environ 700 000 à penser que « vapoter les a aidés à arrêter de fumer. »

Comment arrêter de fumer?

En étant préparé et motivé. 

Avec une prise en charge psychologique si besoin. Les thérapies comportementales ou cognitives sont efficaces pour aider à ne pas craquer et à gérer son stress.

En s’appuyant, si nécessaire, sur des substituts nicotiniques (patchs, gommes à mâcher, etc…) ou des traitements médicamenteux.

A ce sujet, il faut savoir que la Mutuelle MCRN prend en partie en charge l’achat de substituts nicotiniques dans le cadre d’un forfait annuel.

N’hésitez pas à vous renseigner.